Prédation en Lozère : Le Député Pierre Morel à L’Huissier ne lâche rien

Pour faire suite aux récentes attaques subies par les éleveurs lozériens, le Député de la Lozère, Pierre Morel à l’Huissier, a pris l’attache des services de l’Etat.

Dans une récente réponse adressée au Député, la Préfète de la Lozère, Valérie Hatsch fait un point sur ce dossier.

Il est rappelé que « dans un premier temps est accordé à la demande de l’éleveur un tir de défense simple à proximité du troupeau (un seul tireur) et ensuite si l’utilisateur de ces moyens ne fait pas baisser la prédation, un tir de défense renforcé est accordé (il peut mobiliser plusieurs tireurs dont les louvetiers) puis vient le tir de prélèvement. Ces principes visent à garantir le respect de ces conditions dérogatoires, notamment celle qui place le tir de destruction comme la solution de dernier recours face à la prédation sur les troupeaux domestiques.

La protection des troupeaux via l’octroi d’une autorisation de tirs de défense à un éleveur est possible sans attendre la survenue de dommage sur le troupeau. Ainsi, ce sont 60 éleveurs qui bénéficient en Lozère d’une autorisation de tirs de défense simple. Cette année, onze nouvelles autorisations ont été délivrées.

[…] Le tir de défense utilisé seul ne peut être le seul moyen de réduction des dommages. Une protection des troupeaux demeurant sans conteste la meilleure des mesures de protection (gardiennage, chiens de protection, clôtures). »

La Préfète précise également qu’elle a saisi le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation pour obtenir des crédits d’urgence pour permettre à ces exploitations de mettre en place des mesures de protection. 

Par ailleurs, le Préfet coordinateur du plan loup a été sollicité pour que la brigade loup puisse intervenir en appui des éleveurs sur le Causse de Sauveterre compte tenu de la pression de prédation exercée sur ce secteur géographique depuis cet été.  Pour Pierre Morel à l’Huissier, « il est important que les moyens financiers soient débloqués pour accompagner les éleveurs mais également que l’Etat français s’engage fortement sur ce dossier qui ne cesse de prendre de l’ampleur au fil des ans. Les attaques de loups se multiplient et une réelle réponse doit être apportée pour lutter contre ce phénomène. Les éleveurs peuvent compter sur mon soutien et ma mobilisation tant au niveau local, national, européen qu’international avec la Convention de Berne ».