Le nouveau décret fixant les quotas de places en études de médecine n’est toujours pas satisfaisant

Afin de garantir des capacités d’accueil aux étudiants inscrits dans l’ensemble des filières permettant l’accès aux études de santé, j’ai à nouveau saisi la Ministre pour revenir sur les quotas de places.

Une semaine après la décision du Conseil d’État, le gouvernement a rétabli vendredi, dans un arrêté paru au « Journal officiel », le quota de places en deuxième année d’études de santé pour les derniers redoublants du « numerus clausus » supprimé l’an dernier : les étudiants de l’ex-Paces auront comme prévu 6484 places réservées à la prochaine rentrée universitaire (3 672 en médecine, 1 645 en pharmacie, 630 en dentaire, 537 en sage-femme). Ce nouveau texte reprend mot pour mot celui paru en janvier, avec un article supplémentaire précisant que les quotas de places tiennent compte, pour chaque université, du « taux de réussite » des redoublants de l’ex-Paces depuis trois ans et des « capacités d’accueil » pour l’année 2021-2022.

Cette décision va à l’encontre de l’ambition initiale annoncée par le Président de la République qui était de former davantage de praticiens. Face à cette situation, un nouveau recours devant le Conseil d’État a été déposé le 10 mai par douze collectifs représentant les nouveaux inscrits pour contester cette nouvelle mesure qui ne rééquilibre pas suffisamment l’égalité d’accès aux étudiants inscrits en première année.