CDCI : « Irréel » pour le député Pierre Morel

« Vendredi dernier, pendant plus de deux heures lors de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale, j’ai assisté à quelque chose d’irréel.

C’est une commission composée de 40 élus sous la présidence du Préfet, qui a eu à se prononcer sur une trentaine d’amendements. Tous, sauf un, ont été rejetés, le nord ne votant pas pour le sud, l’est ne votant pas pour l’ouest et vice-versa. Ajoutons à cela des dissensions politiques notamment entre le clan Alain Bertrand et le clan Sophie Pantel, ainsi que des intérêts personnels pour certains, et nous avons le résultat que nous connaissons sans qu’il y ait eu le moindre débat. Je suis resté taisant, rappelant toutefois que la loi NOTRe, votée dans des circonstances ahurissantes et publiée au mois d’août 2015, n’impose aucune consultation de la population.

Certains ont regretté la rapidité mais j’ai rappelé que c’était une volonté gouvernementale portée par une majorité de gauche.  

Si l’on ajoute à cela l’entrechoc lié à l’application de deux législations à savoir celle de l’évolution de l’intercommunalité et celle des communes nouvelles, nous avons là tous les ingrédients d’un pataquès institutionnel qui conduit à des aberrations comme notamment celle concernant Le Rozier et bien d’autres encore.

Tout ceci a également été pollué par des cartes politiciennes élaborées par Sophie Pantel et Alain Bertrand. Le paroxysme est atteint quand le sénateur dit que la démocratie s’est exprimée. C’est tout simplement ahurissant.  Après la réforme cantonale dépecée et celle des treize méga-régions, on assiste désormais à la déstructuration des communes rurales et de leurs groupements. »