Politique Gouvernementale : « La France étouffe »

« Un seul mot suffit pour qualifier les 18 premiers mois de la présidence HOLLANDE : l’échec. Un échec alimenté par une suite ininterrompue de volte-face, d’atermoiements et de couacs à répétition, qui ont sapé l’autorité et la légitimité de l’exécutif. Depuis la déclaration tonitruante du ministre de l’Education Nationale dès le mois de mai 2012 sur la dépénalisation du cannabis jusqu’au récent conflit ouvert entre Manuel VALLS et Cécile DUFLOT à propos de l’intégration des Roms, le gouvernement a sombré dans la faiblesse, l’amateurisme et la navigation à vue. Les sujets ont été innombrables : Florange, la taxe sur le diésel, l’amnistie sociale, la décision unilatérale et non concertée de la semaine de 5 jours dans les écoles, l’annonce vite démentie des vacances d’été raccourcies à six semaines, la procréation médicalement assistée, les 35 heures, la redevance TV aux résidences secondaires, le commentaire d’une décision du Conseil Constitutionnel… non prise, le refus de vote du traité budgétaire européen par 29 députés PS, le statut des auto entrepreneurs, la « pause fiscale » (2014 ou 2015 ?), le chemin de croix du projet de loi de décentralisation, le report de la réforme pénale après les élections municipales, le vrai-faux retour du droit de vote des étrangers… la cacophonie gouvernementale et présidentielle a été permanente. Triste spectacle.

Pendant ce temps, les Français étouffent, écrasés par le plus grand choc fiscal depuis la fin de la 2ème guerre mondiale. Faute d’avoir eu le courage de réduire les dépenses publiques, le couple HOLLANDE – AYRAULT a créé 33 milliards d’€ de prélèvements nouveaux et s’apprête à alourdir l’ardoise de 17 nouveaux milliards pour 2014. L’annonce, non précisée donc très hypothétique, d’une réduction de 15 milliards d’€ de dépenses, ne suffit même pas à compenser l’augmentation naturelle de ces mêmes dépenses, soit 20 milliards d’€ par an. Le rabot du quotient familial, les récentes mesures sur les retraites ou la suppression de la réduction d’impôts pour enfants scolarisés sont présentés comme des économies, alors qu’il s’agit de charges supplémentaires pour les familles.

Quant aux communes, régions et départements détenus par la gauche, c’est la gabegie à tous les étages avec un endettement qui explose, une fiscalité au plafond et des dépenses de fonctionnement en progression constante. Pourtant, toutes les collectivités locales sont frappées de plein fouet par les décisions du gouvernement : baisse de 1,5 milliard d’€ de la dotation globale de fonctionnement (dont 840 M€ pour le seul « bloc » communal), augmentation des charges (réforme des rythmes scolaires, hausse des salaires des agents de catégorie C) et diminution du Fonds de Compensation de la TVA. Alors qu’elles représentent 71% de l’investissement public en France, ce sont là de très mauvais signaux pour maintenir le niveau de la commande publique, donc l’activité des entreprises et l’emploi. »

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