Plan Loup : objectifs louables mais régulation indispensable

Les Ministres de l’Agriculture et du Développement Durable ont dévoilé ce soir le Plan National Loup pour 2013-2017. Le rapport réaffirme la volonté de garder le loup comme espèce « strictement protégée », tout en reconnaissant que le nombre de prédateurs augmente régulièrement, tout comme le nombre d’attaques (736 en 2008 contre 1 414 en 2011).

 

Pour Pierre Morel-à-L’Huissier, député de la Lozère, Président du Collectif ruralité, trois mesures sont à retenir : la gestion différenciée, la graduation de la réponse, et la mise en place d’un nouveau protocole d’intervention proportionné aux enjeux. Des objectifs louables, estime le parlementaire, mais qui doivent encore être soumis à consultation en mars prochain. Le gouvernement semble également vouloir mieux connaître la présence du loup, et réaliser un état des lieux plus avancé de la situation. Le résultat pourrait peut-être, selon le député, pousser le gouvernement à revoir certains points du PNL, en s’interrogeant notamment sur la notion de protection des élevages. Pierre Morel-à-L’Huissier plaide pour sa part pour une réelle régulation de la population des loups. Il s’interroge également sur une révision de la Convention de Berne : « Je pense qu’on ne fera pas l’économie d’une réflexion sur le principe même de la protection. Y’a-t-il trop de loups en France ou pas ? », nous a déclaré le député de la Lozère.

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