Je refuse la violence dans le monde agricole

À l’occasion du Salon international de l’Agriculture qui se tient Porte de Versailles à Paris, le Député de la Lozère nous a fait part de son sentiment sur la situation de l’agriculture en France, alors même que le conflit en Ukraine risque d’avoir des conditions durables sur certaines ressources.

« Depuis 20 ans que je suis député, je n’ai eu de cesse de défendre l’élevage et de dénoncer l’agribashing. Je suis le seul à avoir mis en garde il y a quelques semaines le ministre de l’Agriculture sur la loi Egalim 2 en demandant que celle-ci fasse l’objet de beaucoup de pédagogie.

J’avais pressenti que certains utiliseraient cette loi pour mettre en difficulté certains acteurs agricoles comme la FNSEA et les JA. Certains ont même crié avant même d’avoir mal alors que la contractualisation n’est pas encore effective et peut être une vraie réponse pour les agriculteurs.

Je constate que j’avais raison en dénonçant le climat de violence, qui s’est manifesté à Mende avec un groupuscule d’agriculteurs qui sont venus mettre la panique dans ce département et s’en sont pris à des responsables agricoles. C’est inacceptable, voire honteux.

Je constate que la même violence s’est tenue sur le stand de la FNSEA au Salon de l’agriculture. Je dénonce cette action d’écolos irresponsables.

L’agriculture française est une richesse pour notre pays. La société doit reconnaitre leur rôle en matière de sécurité alimentaire. Je n’accepterai jamais la violence et l’agribashing !

Le Salon qui s’est ouvert samedi me permet de dire et d’amplifier mon combat pour une agriculture qui est déjà respectueuse des paysages, du bien-être animal et de la biodiversité. Je le dis d’autant plus que la guerre en Ukraine va venir compliquer la vie de nos agriculteurs et notamment de nos éleveurs avec l’inflation du coût des intrants, des engrais azotés et de potasse déjà au plus haut, des cours des céréales qui s’envolent avec le prix du blé : pour nos éleveurs cela pourrait signifier une très forte hausse du coût de l’alimentation, pas compensée pour le moment par une hausse du prix du produit final dont les négociations s’achèvent d’ailleurs le 1er mars. Enfin, ce conflit signifie aussi moins d’exportations et donc une fois encore, de possibles pertes.