Désertification médicale: Le Député de la Lozère monte au créneau

Le département de la Lozère souffre depuis de nombreuses années d’un manque de professionnels de santé. De nombreux Lozériens sont confrontés à des difficultés pour prendre un rendez-vous avec un spécialiste tel qu’un dentiste, un ophtalmologue, etc.

Le constat est là: des délais toujours plus longs et des professionnels qui ne sont pas en mesure d’accueillir de nouveaux patients. Cette situation a un impact direct sur les habitants en matière de santé.

Face à cette situation et au regard de l’accroissement des doléances à ce sujet, le Député de la Lozère, Pierre Morel à L’Huissier, a récemment saisi les services de l’ARS. 

Une réponse vient de lui être apportée.

L’ARS précise qu’elle « soutient le développement des modes d’exercice coordonné et facilite l’installation de professionnels de santé par différentes aides financières. Ces dernières peuvent intervenir pendant les études, au moment de l’installation, pendant l’exercice coordonné et ce, en fonction du zonage.

Ainsi, pendant les études, en lien avec le Centre national de Gestion, les étudiants de 2e et 3e cycle d’odontologie peuvent bénéficier d’une allocation mensuelle de 1 200€ brut par mois pendant toute la durée de leurs études s’ils prévoient une installation sur une commune ciblée par le zonage dentaire et/ou par le zonage médecins.

D’autre part, l’ARS Occitanie a mis en place à compter du 1er janvier 2021 une aide Montagne pour l’installation des chirurgiens-dentistes sur les communes de montagne classées ainsi par le Commissariat général de l’Egalité des Territoires (CGET). L’ensemble des communes de la Lozère étant classé en zone montagne, tous les dentistes qui s’installent aujourd’hui en Lozère peuvent bénéficier d’une aide Montagne équivalente à celle proposée aux médecins à hauteur de 40 000€. »

Pour le parlementaire lozérien, « ces aides sont une bonne chose mais ne suffisent pas ! Malgré la mise en place de ces dispositifs financiers, on constate aujourd’hui que les nouveaux professionnels ne sont pas là. C’est pourquoi, j’ai pris l’attache du Gouvernement, notamment du Ministère de la Santé, afin de connaître ses intentions pour pallier cette problématique. On ne peut pas attendre que des professionnels aient envie de s’installer dans les territoires ruraux. Il faut une réelle politique d’incitation ! ».