Revalorisation salariale des professionnels de santé du secteur sanitaire et médico-social dans le cadre du Ségur de la Santé : le Ministère de la Santé répond

Après avoir été alerté à maintes reprises sur la question de la revalorisation salariale prévue par le Ségur de la Santé en faveur de tous les professionnels de santé du secteur sanitaire et médico-social, le député de la Lozère, Pierre Morel à l’Huissier, a interrogé dès le mois de novembre 2020 le Ministre de la Santé. Une réponse vient de lui être apportée qui précise :

« Le Gouvernement n’ignore pas les situations que les professionnels vivent au quotidien. Si les partenaires du Ségur de la santé ont souhaité une mise en œuvre prioritaire pour les établissements de santé et les EHPAD, la question des établissements sociaux et médico-sociaux a été abordée. Un temps d’expertise complémentaire a été jugé nécessaire. En tout état de cause, le souhait est d’éviter que des écarts de rémunération trop forts se creusent entre professionnels à la suite de cette revalorisation ambitieuse des agents et des salariés des établissements de santé et des EHPAD.

C’est pourquoi, conformément à l’accord du 13 juillet 2020 qui mentionne qu’un travail spécifique devra être conduit sur la situation particulière des agents et des salariés des établissements et services médico-sociaux, j’ai demandé à mes services de faire un point complet de la situation au sein de ces établissements pour initier ce travail au plus tôt, […].

Le Gouvernement a notamment demandé à Monsieur Michel Lafourcade, chargé d’une mission sur l’attractivité des métiers de l’autonomie, de réaliser l’expertise nécessaire à une prise de décision éclairée pour avancer rapidement sur le sujet avec une mise en œuvre pluriannuelle à compter de 2021.

Par ailleurs, j’attire votre attention sur le fait que les salariés et agents des établissements sociaux et médico-sociaux bénéficieront, quel que soit l’établissement employeur, des revalorisations ciblées des grilles de rémunération de certains personnels soignants, des filières médicotechniques et de rééducation et de la reconnaissance de leurs spécificités comme l’accord du 13 juillet le prévoit. »