Pierre Morel à l’Huissier à la recherche d’un consensus pour sauver le système Sécurité Civile

Les médecins généralistes et les sapeurs-pompiers de France se sont rencontrés le 4 décembre pour échanger sur leur vision du service d’accès aux soins (SAS) et avancer sur une réponse départementale commune. Je suis au cœur de ces négociations depuis le premier jour et je continue de promouvoir le dialogue au sein du Groupe d’études que je co-préside avec Fabien MATRAS, du Conseil national des SPV aux côtés de Catherine TROENDLE et de ma mission de parlementaire.

En vingt ans, la mission de pompier a profondément changé. Avant, nos volontaires faisaient face à des incendies, de grands feux de forêts ; ils étaient appelés et reconnus pour cela. Ce n’est plus le cas. Désormais, 98% de leurs interventions consistent au transport de personnes. Ils sont devenus urgentistes/ambulanciers.

Or pour eux, rien n’a changé, créant une crise des vocations, des difficultés budgétaires, un statut qui n’est plus adapté, des surplus d’horaires… Nous devons impérativement nous mettre autour de la table pour réorganiser le système de secours en France, et ce n’est pas simple.

Mon objectif est de décloisonner les relations entre Ministère de l’Intérieur, Sécurité Civile, Ministère de la Santé, Ministère de l’Économie et des Finances, Assemblée des Départements de France et AMF. Nous devons tous travailler ensemble pour que le futur SAS soit, comme il n’y a pas si longtemps, le plus efficace au monde. Je suis à la recherche d’un consensus sur ces questions afin de provoquer un choc de mesures salutaires pour l’ensemble des sapeurs-pompiers, courant 2020.