Enfants de djihadistes : le combat de Pierre Morel-A-L’Huissier pour leur rapatriement en France

Depuis la fin de la guerre en Syrie, plusieurs milliers de femmes et enfants sont retenus dans des camps sous l’autorité des Kurdes. Malnutrition, pénurie de soins, violences commises par les femmes fidèles à Daesh contre celles qui veulent rentrer dans leur pays d’origine, leur vie est fortement menacée. Parlementaire très impliqué en faveur du rapatriement de ces familles, le Député Pierre Morel-A-L’Huissier avait plusieurs fois alerté le Ministre de l’Europe et des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, notamment par une question en date du 11 juin dernier, sur cette situation déplorable. Sa position est désormais soutenue par plusieurs groupes politiques de l’Assemblée nationale.

Ces derniers jours, suite à l’offensive turque menée à la frontière turco-syrienne, 785 femmes et enfants ont fui le camp d’Aïn Issa ; une conséquence de l’inaction du gouvernement français redoutée par le Député de la Lozère. En effet, alors qu’il s’était positionné favorablement au retour massif de ces personnes retenues en Syrie, l’Etat français adopte une gestion au cas par cas malgré la demande de rapatriement de ces femmes conscientes qu’elles font l’objet d’un mandat d’arrêt international et qu’elles seront jugées par les tribunaux dès leur arrivée. 

Face à la crainte de la résurgence de Daesh, l’enjeu devient dès lors sécuritaire ; ces ressortissants ayant fui les camps et se retrouvent livrés à eux-mêmes et risquent par conséquent de retomber entre les mains de l’Organisation Etat Islamique.

Pour Pierre Morel-A-L’Huissier, il est plus que primordial d’agir au plus vite et de procéder au rapatriement massif de ces enfants innocents ainsi que celui de leurs mères. En tergiversant, l’Etat prépare des enfants soldats et in fine les attentats en France. Il est temps d’agir.