L’art du socialisme à travers la dualité de Sophie Pantel

Sophie Pantel, je l’ai battue en 2012 lors des élections législatives et je pense avoir fait œuvre utile. Je suis de droite et profondément social. Elle est de gauche et doctrinairement social, ce qui n’est pas la même chose. Elle explique devant les Conseillers départementaux que cumuler la fonction de Présidente du Conseil départemental et salariée de la Préfecture, c’est bien et serait légal. Le problème n’est pas là. C’est un problème d‘éthique et de déontologie. Je pense que ces deux mots ne sont pas dans son vocabulaire.

Je dénonce une fois encore qu’elle puisse être présidente du Conseil départemental et agent contractuel sous l’autorité hiérarchique de la Préfète.

En tant que Présidente du Conseil départemental, elle prend la liberté de pouvoir critiquer la politique gouvernementale et dans le même temps, en sa qualité d’agent de la Préfecture, elle se doit d’appliquer la politique gouvernementale en matière de droit de la femme. C’est une confusion des genres dont juges et Haute autorité auront à connaitre. Dans ce pays, ce n’est pas Sophie Pantel qui dit le droit.

Par ailleurs, Sophie Pantel a recruté son ancien employeur ex-député de la Lozère Jean-Claude Chazal dans un emploi d’agent public rattaché au groupe politique soutien de Sophie Pantel. Or, dans la fonction publique, on ne peut pas être recruté au-delà de l’âge de 67 ans et M. Chazal a été recruté à l’âge de 71 ans … Là encore, il y a un problème juridique mais également de morale car tout ceci est de l’argent public que ce soit pour elle comme pour Jean-Claude Chazal. Je ne céderai pas sur ces dossiers. 

Sur l’affirmation que mes propos seraient des « torchons, je le laisse à l’appréciation des citoyens qui sont très attachés à la transparence dans la vie publique et soutiennent ce que l’on appelle des « lanceurs d’alerte ».  Je revendique cette qualification et réclame la transparence.