Pierre Morel rappelle à Sophie Pantel qu’accepter la contradiction c’est vivre dans une démocratie

Dans toute construction humaine, il existe des différences d’approches et de conceptions.

C’est la richesse même de la vie humaine dans une société démocratique. Les pays à parti unique sont des dictatures et un pouvoir autocratique est un pouvoir qui rend fou.

En Lozère, Sophie Pantel n’aime pas la contradiction ; elle  l’a déjà prouvé au début de son mandat et elle le prouve dans les propos qu’elle tient sur les réseaux sociaux.

Il n’est pas question pour moi de céder sur une expression libre et sur ma liberté d’exprimer une  opposition sur  telles ou telles mesures qu’elle veut imposer. 

Comme tout élu, elle n’a pas le monopole de la vérité politique. Faut-il rappeler qu’elle est issue du Parti Socialiste, ayant soutenu François Hollande, positionnement qu’elle tente aujourd’hui de gommer ? Elle n’a pas non plus la vertu de la transparence ce qui m’amène à contester l’utilisation abusive qu’elle fait des deniers publics à des fins de promotions personnelles ou à des fins politiciennes à l’heure actuelle dans tous ses vœux.

Je dis même que Sophie Pantel dérape dans ses propos lorsqu’elle dénigre des élus locaux qui, soit ne sont pas d’accord avec elle, soit qui soulèvent des problématiques comme la téléphonie  fixe, en refusant de s’aligner sur sa propre vision. Je pense à Michel Guiral, Maire délégué de Saint Sauveur de Peyre et de Xavier Poudevigne, maire de Prinsuéjols-Malbouzon.

Dans une démocratie comme la nôtre, le député que je suis à le droit de contester, de critiquer, de laisser faire ou de soutenir.  Je n’ai de leçons à recevoir de personne ni besoin d’autorisation quelconque pour m’exprimer.

N’en déplaise à Sophie Pantel, je regrette qu’Orange n’entretienne plus les lignes de téléphonie fixe et je dénonce cet abandon de la ruralité.

Je conteste que le Département de la Lozère puisse se substituer à l’Etat dans le financement d’équipement alors que, dans le même temps, Sophie Pantel se plaint de ne pas avoir suffisamment d’argent pour gérer le territoire départemental.

Je regrette l’asphyxie des EHPAD, la détérioration des routes départementales notamment sur la RD 806 vers Saint Amans où sur la RD 6 entre Rieutort de Randon et Laubert. Je regrette une baisse des aides d’investissement aux communes et des aides aux associations.

Je suis dans mon rôle de parlementaire, élu par la population, et qui circule sur l’ensemble du territoire constatant ainsi jour après jour la décrépitude de certains de nos équipements structurants.

Je revendique le droit de m’exprimer et n’entend pas me « coucher » en espérant obtenir une subvention de Sophie Pantel.

Je place l’éthique de la vie publique au-dessus de tractations mercantiles qui semblent être un moyen d’action aujourd’hui dans ce département.