Agropastoralisme et loup Divergences entre l’Etat français et l’UNESCO

Le député de la Lozère, Pierre Morel à l’Huissier, a relevé une incohérence notable entre la position de l’Etat français concernant la gestion du loup en France et la conception de l’UNESCO qui tient à préserver l’agropastoralisme sur les Causses et les Cévennes.

Pour le parlementaire lozérien, « D’un côté, l’Etat Français s’arc-boute sur la protection internationale du loup qui conduit à une présence de plus en plus importante de cette espèce en France (1 département de plus concerné par an, 33 départements concernés à ce jour), ce qui occasionne de graves dégâts sur les cheptels et des cessations d’activité.

De l’autre côté, l’UNESCO, organisation internationale réputée, fait de l’agropastoralisme un bien mondial à préserver sur les Causses et les Cévennes.

Il y a, à mon sens, une contradiction. C’est pourquoi, j’ai demandé à l’Etat français et à l’UNESCO de s’accorder : soit la protection du loup, soit la préservation de l’agropastoralisme. Un jour il va falloir choisir et le moment est venu ! »