Dysfonctionnements de la téléphonie fixe : le député Morel demande au PDG d’Orange de revenir sur le terrain

Régulièrement saisi sur les dysfonctionnements de la téléphonie fixe, le député de la Lozère Pierre Morel à l’Huissier, a demandé par correspondance à Stéphane Richard, PDG d’Orange, que son entreprise de télécommunication revienne sur le terrain et offre aux usagers le service de qualité qui leur est dû sur l’ensemble du territoire français.

En effet, pour l’élu lozérien, «  Je ne suis pas le SAV d’Orange. Depuis que je suis député, j’interviens régulièrement auprès d’Orange, anciennement France Télécom, lorsque l’on me signale des dysfonctionnements, ce que je fais bien volontiers mais ce n’est pas mon « job ». J’interviens parce que je vois et je sens la détresse des élus et des habitants face à des interlocuteurs qui font la sourde oreille. Le problème est que désormais les dysfonctionnements s’intensifient et sont directement liés à un entretien insuffisant voire inexistant des lignes aériennes en cuivre dans notre Pays. Nous assistons ainsi à des situations totalement ubuesques et pas tolérables.

Ce n’est pas acceptable que des offices de tourisme en Cévennes restent plus d’un mois sans téléphonie en pleine saison estivale. Ce n’est pas acceptable qu’une entreprise en milieu rural ne soit plus en mesure d’être en contact avec ses clients européens pendant plusieurs jours. Ce n’est pas acceptable d’un commerçant ne puisse pas offrir à ses clients la possibilité de payer par carte bleue. Ce n’est pas acceptable de laisser sans moyen de communication une personne âgée située dans un hameau isolé et bénéficiant par ailleurs du dispositif « Présence verte » pendant plusieurs semaines.  Ce n’est pas acceptable non plus de mettre en panne une ligne pour en réparer une autre. Que dire des fils à même le sol ou « réparés » avec de la bande adhésive ?

Je demande à l’entreprise Orange de revenir sur le terrain qu’elle a déserté, que le service « après-vente » auprès des usagers soit assuré, et surtout, que les lignes cuivre présentes dans nos territoires soient entretenues comme il se doit sans rechigner à changer à neuf les portions de lignes désuètes. Les habitants et les élus n’en peuvent plus d’être pris en otage et totalement méprisés par cette entreprise. La situation n’est plus tenable et urgente. »

 

Voir la correspondance