Le Député de la Lozère, Pierre Morel à l’Huissier, vient d’interpeler vigoureusement le Premier Ministre concernant les services publics et la politique d’aménagement du territoire.
« Paris ne comprend pas nos problématiques locales ! Les décisions qui sont prises à Paris sont à l’origine de nos difficultés et du délitement de nos services publics. Les pseudo-visites auprès des cabinets ministériels ne sont que des écrans de fumées.
Prenons l’exemple du Centre Hospitalier de Saint Alban, c’est bien le Ministère qui a décidé d’une restriction budgétaire. Le directeur est devant une situation inextricable et se doit d’appliquer les injonctions du Ministère et de l’ARS demandant de faire des économies ! Il est ainsi à craindre un démantèlement du service public hospitalier au niveau départemental.
Si je prends l’exemple du train, malgré mes diverses interventions, celles de A. Bertrand et de S. Pantel, le rapport Duron signe l’arrêt de mort des lignes Béziers-Neussargues et des Cévennes. J’avais obtenu à l’époque que l’Etat finance ces lignes nationales déficitaires en créant les TET (Trains d’Equilibre des Territoires), il est impératif que le Premier Ministre prenne ses responsabilités et arbitre pour le financement de ces deux lignes structurantes d’aménagement du territoire.
C’est également de sa responsabilité d’éviter la fermeture des services publics tels que la brigade de gendarmerie de Saint Germain du Teil, les perceptions de Villefort, de Meyrueis et du Bleymard, mais encore du service départemental des Douanes avec ses deux agents.
J’ai enfin demandé au Premier Ministre d’arbitrer en faveur des dotations de solidarité pour les collectivités rurales et pour des intercommunalités inférieures à 5000 habitants.
Si le Premier Ministre veut faire des efforts pour la Lozère, il le peut. Encore faut-il qu’il le veuille ! » déclare le député de la Lozère.
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