Pierre Morel-A-L’Huissier demande à ce que les frais liés aux séances d’ergothérapie pour les enfants dyspraxiques soient enfin pris en charge !

La dyspraxie est une maladie peu connue dont les signes sont souvent banalisés. Pourtant la dyspraxie toucherait 3 à 6 % des enfants, entrainant chez eux de véritables difficultés pour planifier leurs mouvements. Leurs gestes sont souvent lents, maladroits et réalisés de façon plus ou moins adaptée. Aussi, un enfant dyspraxique a du mal à gérer son temps, ou l’espace qui l’entoure, ce qui peut entrainer de véritables difficultés tant au niveau scolaire : troubles de l’attention et de l’apprentissage, qu’au niveau social, l’enfant étant souvent considéré comme atteint d’un handicap intellectuel. Pierre Morel-A-L’Huissier, député de Lozère a déclaré à ce sujet : « J’ai été sollicité par de nombreuses familles d’enfants dyspraxiques qui m’ont fait part de leur désarroi face aux coûts très élevés que nécessitent les séances d’ergothérapie, ce qui me parait inacceptable. En déposant cette proposition de loi relative à la prise en charge des frais liés aux séances d’ergothérapie nécessaires aux enfants dyspraxiques, je souhaite accompagner au mieux les familles de ces enfants en étant enfin entendu par le Ministère des Affaires sociales. » Jusqu’à présent les organismes de sécurité sociale et les services sociaux des conseils départementaux semblent se renvoyer la question de la prise en charge de ces séances qui ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, laissant les familles concernées dans le plus grand désarroi, c’est pourquoi il apparait désormais indispensable que l’assurance maladie prenne en charge les frais afférents afin de soulager les familles d’enfants dyspraxiques.