Dernièrement, le Député de la Lozère a effectué un déjeuner de travail avec M. Guillaume PEPY auquel a participé Mme GROSSETETE, Directrice des Affaires publiques de la SNCF.
Il a pu aborder la question de la convention « Trains d’Equilibre du Territoire » (TET) qui lie l’Etat à la SNCF et qui concerne la ligne Béziers-Neussargues ainsi que celle du Cévenol. Cette convention, programmée depuis décembre 2013, est arrivée à échéance le 31 décembre 2014. En attendant une mission parlementaire confiée au Député Philippe DURON, l’Etat a décidé de la reconduire en 2015.
A ce jour, il n’y a donc aucune difficulté concernant les financements liés au TET. Il a été précisé au Député que les coûts de maintenance courante du tronçon Béziers-Neussargues se sont élevés à 12,9 millions d’euros en 2013. Par ailleurs, tout ajouté sur les 4 années 2012-2015, plus de 2 millions d’euros ont été nécessaires pour assurer les opérations de régénération et de grand entretien. Ce sont donc 13 millions d’euros par an, en moyenne, qui ont été dépensés pour cette ligne ces dernières années.
La desserte de l’usine ArcelorMittal de Saint Chély d’Apcher est toujours assurée par fret SNCF et les tonnages annoncés sont en hausse : 140 000 tonnes sur l’année. Le fret SNCF s’est ainsi mis en capacité d’accompagner ArcelorMittal sur un développement de volume.
Le Député précise qu’à ce jour, il n’y a, contrairement à certaines rumeurs, aucune difficulté particulière concernant la ligne Béziers-Neussargues, sous réserve toutefois de la problématique des guichets.
La SNCF précise que les gares d’Aumont-Aubrac et de Banassac n’assurent que le passage de 5 à 15 clients/jour. Le chiffre d’affaires de ces points de vente, faible et en constante diminution depuis 2008, ne permet pas d’assurer leur équilibre économique (- 13% pour Banassac et – 11% pour Aumont). Des discussions sont toujours en cours, notamment avec La Poste et d’autres partenaires pour étudier l’installation de terminaux de vente de billets.