CCSS 48, constructibilité au bord du lac de Naussac, Lupus électro : 3 dossiers, 3 absences et 3 échecs pour le Sénateur Bertrand

« Le sénateur de la Lozère n’est pas à la hauteur de la mission qui lui a été confiée ! J’en veux pour preuve les trois dossiers lozériens d’actualité à savoir : la Caisse Commune de Sécurité Sociale (CCSS) de la Lozère, la constructibilité au bord du lac de Naussac, la fermeture de Lupus Electro à Marvejols » dénonce Pierre Morel à l’Huissier, député de la Lozère. Et le parlementaire d’argumenter sa thèse « sur la CCSS, il a annoncé qu’il a fait voter une loi pour le maintien de cette entité. Il prend les gens pour des imbéciles et pendant ce temps, 200 salariés sont en sursis ! Ce n’est pas une loi qui va régler le problème car l’expérimentation qui a touché à sa fin en décembre 2013 a été pérennisée, il est maintenant du ressort de la Ministre des Affaires sociales d’apposer sa signature pour que les trois branches – CPAM, URSSAF, CAF – soit maintenues. Pourquoi n’obtient-il pas cette signature ?  Sur le dossier du PLUI de Langogne et de l’inconstructibilité à proximité du lac de Naussac, il est aux abonnés absents pendant que trois agriculteurs voient leur avenir compromis à la suite de l’intervention de certains membres du Gouvernement. Alors qu’il existe des dispositions qui permettraient de débloquer la situation, pourquoi ne montre-t-il pas les muscles et ne monte-t-il pas au créneau pour défendre l’agriculture lozérienne ? Sur le dossier de Lupus Electro, près de 100  salariés sont sur le carreau, le Ministre du Redressement productif aurait pu être saisi par ses soins et venir sur place trouver une solution. En tant que parlementaire de la majorité, j’ose espérer qu’il aurait été écouté. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? Ces exemples témoignent une fois de plus soit de son incompétence, soit de son laxisme, soit de son manque d’influence auprès des membres du Gouvernement qu’il soutient. Dans tous les cas la Lozère est victime de son inefficacité. La politique au sens noble du terme, ce n’est pas d’amuser la galerie, c’est de faire avancer les dossiers dans l’intérêt des citoyens et du territoire. »