« Quelle mouche l’a piqué ? C’est assez simple, il préside le Conseil d’administration du SDIS 48 et ne respecte pas la réglementation. Le Ministre vient de le lui dire de manière brutale !
Il m’avait demandé d’intervenir pour obtenir une dérogation sur l’encadrement du SDIS 48. Aujourd’hui, il semble être atteint d’une amnésie car il ne se souvient pas de m’en avoir parlé. Je dis et je réaffirme qu’il m’avait demandé d’intervenir. Comme je le fais depuis 18 ans, j’ai immédiatement saisi le Ministre de l’Intérieur qui m’a fait réponse. Or, cette réponse n’agrée pas M. Courtès !
Je ne pense pas que le Ministre de l’Intérieur ait une dent contre le département de la Lozère, ni contre M. Courtès. Il rappelle simplement les règles à respecter et que le SDIS 48 ne respecte pas visiblement. J’avais proposé la solution de confier le poste de directeur adjoint à un volontaire. Le Ministre dit non. Dont acte !
M. Courtès devrait se calmer, savoir raison garder, éviter de faire de la polémique politicienne sur mon dos et sur celui des pompiers. M. Courtès a été désavoué et il ne le supporte pas !
Je souhaite que le SDIS 48 se mette en conformité et qu’on arrête de vouloir économiser sur les pompiers surtout quand on a voté au Département une augmentation de 16 % des impôts.
Comme je l’ai toujours dit, les pompiers ne coûtent pas cher et ils ont besoin d’être soutenus !
Ceci dit, je ne doute pas que nous aurons dans les semaines qui viennent des pétitions, des motions voire des manifestations, c’est désormais l’habitude dans ce département. Tout ceci est de l’agitation qui ne sert à rien !
Pour la bonne compréhension de tous, je publie ma lettre au Ministre de l’Intérieur et la lettre que je viens de faire à Francis Courtès. »