RN 88, trains, prisons, … Les socialistes lozériens n’obtiennent rien de Paris

C’est un dur constat que je suis amené à faire  aujourd’hui ! Après 4 années de gestion socialiste au niveau national mais également au terme de 12 années de présidence socialiste à la région avec Georges Frêche, Christian Bourquin, Damien Alary et maintenant Carole Delga, il n’y a eu aucune avancée sur les dossiers fondamentaux lozériens.

Il n’y a rien eu sur la RN 88, ni entre l’A75 et Mende, ni entre Mende et Langogne, ni entre Langogne et Pradelles. Le dernier aménagement conséquent réalisé est la section du Romardies, finalisée en 2005… Depuis, plus rien ! L’étude de faisabilité de 2006 n’a pas abouti, sabordée par la région. Le fameux contrat de Plan Etat Région de 2015-2020, brandi par les élus socialistes locaux comme le Saint Graal, ne comporte qu’une étude technique pour le contournement de Langogne d’un montant de 3 millions d’euros. Cela fait plus de 20 ans que l’on étudie ! Je rappelle que la RN 88, c’est 350 millions d’euros entre Rodez et Séverac la Château et 1.2 milliard d’euro entre l’A75 et le Puy.

Conscient de leur incapacité, les socialistes lozériens essaient aujourd’hui de faire peser une responsabilité sur Laurent Wauquiez. C’est purement honteux, mais ils oublient qu’avant lui, la région Auvergne, était dirigée par M. Souchon, un autre socialiste, qui n’a pas jugé prioritaire cet axe !

Sur le ferroviaire en Lozère, le bilan n’est guère reluisant. Il n’y a rien eu ni sur le renouvellement des trains, ni sur la modernisation des gares, ni sur le maintien des guichets. Pire, la gauche veut régionaliser les lignes Béziers-Neussargues et celle du Cévenol, autant dire que c’est la mort de ces deux lignes en Lozère.

Et que dire sur la baisse des dotations aux collectivités locales, sur les contrats de ruralité qui sont un artifice, sur la suppression des perceptions et des gendarmeries, sur la suppression de 100 fonctionnaires supplémentaires en Lozère, sur les retards de paiement des aides PAC, sur le refus d’une prison neuve à Mende, sur l’augmentation du chômage dans le département, sur la fermeture d’entreprises et d’unités de production. Seul le dossier de l’IRM a abouti, et encore, au forceps, mais ce sont les lozériens qui payeront la maintenance à 200 000 €/an.

En somme, hormis d’augmenter les impôts, sont-ils en capacité d’obtenir des avancées de Paris ou sont-ils juste bon à faire des motions, des pétitions et des rassemblements ? A chacun de juger !