Dossier loup : le double discours du gouvernement

« Cela fait des années que la présence du loup pose des difficultés dans notre pays, les départements alpins ont été les premiers et aujourd’hui on constate une présence plus ou moins forte dans 32 départements.

Le gouvernement se complait dans un débat entre pro et anti-loup en finançant des associations pro-environnementales. Dans le même temps, la Ministre de l’Environnement dit qu’elle lance le processus de révision de la convention de Berne alors qu’en réalité, elle n’a saisi que la Commission européenne sur la problématique du loup. Il y a une véritable duplicité de sa part. Quand on ajoute que le Ministre de l’Agriculture n’est pas sur la même longueur d’onde, on ne peut que constater l’hypocrisie du gouvernement sur ce dossier.

Face à cette situation, j’ai sollicité le Premier Ministre pour obtenir une réponse claire sur la position gouvernementale. Il a refusé ma demande.

Le gouvernement français n’étant pas favorable à cette révision, j’ai donc saisi le Conseil d’Etat pour que le débat ait lieu de manière objective, avec injonctions faites à l’Etat de produire les résultats d’analyses, le décompte de la population de loup et les sommes engagées. Nous aurons ainsi un arbitrage précis du Conseil d’Etat sur ce dossier qui pourrit aujourd’hui la vie des éleveurs  et des territoires ruraux. » déclare le député de la Lozère, Pierre Morel à l’Huissier.