Etat d’urgence : Pierre Morel satisfait que le gouvernement ait cédé sur certaines mesures mais veut aller encore plus loin

Le député de la Lozère Pierre Morel-A-L’Huissier se félicite que certaines revendications de la droite aient été intégrées à la loi sur l’état d’urgence qui a été prolongé de 6 mois. Il regrette cependant que  le gouvernement s’obstine à rejeter certaines mesures sécuritaires indispensables.

«  Lors du débat sur la prolongation de l’état d’urgence à l’Assemblée Nationale la semaine dernière, j’ai été très présent pour défendre des mesures sécuritaires qui permettent véritablement de lutter contre le terrorisme.

Je suis satisfait que notre Groupe ait réussi à faire plier gouvernement sur certains points, notamment la prolongation de 6 mois, la possibilité pour les policiers de fouiller les bagages et les véhicules sans instruction du procureur et pour les autorités administratives d’interdire toute manifestation, la suppression de toute automaticité de réduction des peines en matière de terrorisme, la fermeture facilitée des lieux de culte qui appellent à la haine.

Mais l’arsenal juridique est encore incomplet et le gouvernement est resté autiste à des propositions de bon sens, telles que la mise en place de centres de rétention administrative pour les individus radicalisés présentant un risque pour la sécurité, la rétention de sûreté pour les personnes condamnées pour un crime terroriste, la création d’un délit de séjour pour toute personne se trouvant sur un théâtre d’opérations terroristes extérieures, la fusion de tous les fichiers relatifs au terrorisme pour faciliter le travail des forces de l’ordre ou encore l’obligation d’armement des policiers municipaux », a déclaré Pierre Morel-A-L’Huissier.