Le Préfet d’Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé en grandes pompes les mesures qui, selon lui, permettront « de concilier les activités d’élevage avec la préservation du loup, espèce protégée ». Dans les faits, tout le monde sait bien que le loup poursuivra tranquillement sa conquête de la France.
Dans le dossier « Loups », il y a en réalité deux problèmes récurrents. D’une part, l’Etat ment. Les effectifs sont volontairement sous-estimés, le nombre d’individus explose, les attaques en même temps, et l’on voudrait nous faire croire qu’il vient tout juste d’atteindre le seuil de viabilité. Les Ministère de l’Agriculture et de l’écologie sont gangrénés par une frange de lobbyistes écolos, qui aiment les loups mais pas les gens qui vivent dans les territoires ruraux.
D’autre part, l’Etat est faible. Il faut traiter le problème à la source en intervenant au niveau communautaire et sur la Convention de Berne. Pour le député de Lozère, Pierre Morel A L’Huissier, l’Etat commet une grave erreur en ne prenant pas ses responsabilités. Que fera-t-il lorsque, à force de proliférer, un loup aura attaqué un être humain ?